Ah.... l'Amour

La rencontre de Loufi et Elveria

Ce jour là, Elveria était partie en exploration aux Paluns avec son amie de toujours Bybidee. Elles avaient différentes missions à accomplir : tuer des Murlocs, terrasser des marins maudits, mettre en déroute les gnolls occupant les marécages, etc. Bref leur périple s’annonçait bien, d’autant plus que le temps était au beau fixe.

C’est donc sous un soleil radieux qu’elles quittèrent Port de Menethil lorsqu’elles rencontrèrent un autre voyageur, un Elfe de la Nuit. Elles le saluèrent poliment et l’inconnu leur rendit leur salut, de sa voix douce et profonde et avec un sourire à faire vacier la plus fervente prêtresse de la virginité, à faire se retourner dans leurs tombes tous les morts vivant du continent et à faire fondre l’armure de plaque de la plus endurcie des guerrières. Et l’espace d’un instant le cœur d’Elveria s’arrêta de battre. Le monde paraissait tout à coup comme s’être figé : il n’y avait plus de vent soufflant dans les hautes herbes, les crocilisques ne grondaient plus, les raptors ne couraient plus. On aurait dit que toute la planète Azeroth s’était tue et qu’elle retenait son souffle dans l’attente d’une seule réponse : ces deux personnes s’étaient-elles reconnues ?

Cet enchantement ne dura qu’un instant. Le petit groupe engagea rapidement la conversation : savoir ce que chacun faisait là, ce qu’ils étaient venus chercher dans ces marécages. L’Elfe de la Nuit s’appelait en fait Loufi et était Druide. Elveria ne pouvait se retenir de le regarder. Il était très grand, semblait très sûr de lui. Il y avait quelque chose d’envoûtant en lui. La guerrière jeta un coup d’œil à Bybidee, voir si celle-ci était également troublée. Mais son amie était toujours elle-même, enjouée et très très bavarde.
Elveria continuait à fixer cet homme qu’elle n’avait jamais rencontré auparavant. Il lui semblait que lui aussi avait remarqué ce qui s’était passé : comme si tout à coup on leur avait présenté la partie de leur être qui leur manquait, la personne qui devrait partagée avec eux le reste de leur vie. C’était d’une évidence incroyable ! Mais cela était également très effrayant. Elveria n’avait jamais perdue la tête pour qui que ce soit, et que cela lui arrive d’une façon si soudaine lui faisait très peur.

Finalement le petit groupe décida de faire une partie de leur voyage ensemble. L’équipe qu’ils formaient s’entendait bien et le travail avançait rapidement. Ils tuèrent bons nombres de monstres ignobles et remplir les missions qui leur avaient été assignées. Mais leur périple toucha rapidement à sa fin et Elveria s’attristait déjà à la pensée du moment où ils devraient tous se séparer. Elle s’était beaucoup rapprochée de Loufi et n’envisageait que difficilement de devoir le quitter.

Le dernier soir de leur voyage, ils étaient comme à leur habitude tous les trois assis autour du feu. Ils venaient de manger et profitaient de cet instant de repos. Bybidee, fatiguée de leurs exploits, alla rapidement se coucher et Elveria et Loufi se trouvèrent seuls, pour la première fois depuis leur rencontre. Ils discutèrent longuement ce soir là : de leur voyage, de leurs projets futurs et de leurs sentiments… L’un comme l’autre ne pouvaient nier leur amour et leur tendre complicité. Ils promirent de se revoir rapidement et s’endormirent l’un contre l’autre.
Le lendemain chacun reprit sa propre route. Bybidee devait rentrer à Forgefer, Elveria à Hurlevent et Loufi souhaitait continuer son propre voyage au travers du continent des Royaumes de l’Est. Les adieux des deux amoureux furent très émouvants et après un tendre baiser échangé chacun parti de son côté.

Tres Joli =), bien joué Elveria, presque aucune faute d'orthographe et une belle histoire, surtout les détails de la rencontre ^^
C'est quand le mariage en faite ?

T'inquiètes, la suite arrive très vite ^^

GG elle est magnifique cette histoire fait rapidement la suite !!

Pourquoi il se quitte a la fin ???? Bouuuuuuhooouuuuuh

C'est sympa et bien foutu, on en redemande !
Une date pour le mariage ? xD

Elveria et Loufi ne mirent pas longtemps à se revoir. En quelques jours ce dernier était arrivé aux portes de la Capitale et ils passèrent énormément de temps ensemble. Ils partirent à l’aventure ensemble dans des terres hostiles, passèrent des soirées entières en tête à tête au clair de lune. Ils ne pouvaient plus se passer l’un de l’autre. Elveria n’avait jamais été aussi heureuse et comblée. Loufi était prévenant, attentionné et très romantique. Elle n’avait pas soupçonné un instant qu’elle aimerait à ce point être choyée. Pouvoir enfin se reposer sur quelqu’un d’autre que sur elle-même… Cela ne lui était jamais arrivé, et elle trouvait ce sentiment tout à fait grisant.

Mais cette situation idyllique ne pouvait pas durer. L’un comme l’autre se devaient de se battre pour l’Alliance et ils savaient que ces instants bénis, volés durant la tourmente que connaissait leur monde, n’étaient qu’une parenthèse dans leurs vies mouvementées.
Et un beau jour qu’ils étaient de garde à Sombre-Comté un message leur parvint : l’heure était venu pour Loufi de rentrer chez lui, Darnassus connaissait de grandes difficultés. Malgré le fait qu’ils savaient que la séparation était inévitable, tous deux vécurent très mal cette nouvelle de départ immédiat. Mais l’Elfe ne voulait pas partir comme cela. Il rassembla alors son courage et contre toute attente demanda la main de Elveria. Cette dernière, transportée, accepta aussitôt. Les deux fiancés s’étreignirent une dernière fois, et après s’être jurés de se revoir très rapidement Loufi parti pour ses terres natales.

Des jours, des semaines s’écoulèrent. Elveria tremblait chaque jour pour son homme, mais ce dernier lui envoyait des nouvelles très régulièrement. Elle s’occupait l’esprit en patrouillant dans les territoires contestés, s’assurant que les frontières tenaient bon.
Au bout d’un mois Loufi eu la permission de revenir voir sa dulcinée. Les amoureux ne se quittèrent pas durant tout ce temps. Ils faisaient beaucoup de projets et partirent à nouveau ensemble à la découverte de nouveaux territoires. C’est ainsi qu’ils découvrirent un endroit paisible à strangleronce, situé au bord de la mer. C’était un endroit magnifique, avec une végétation luxuriante et une grande cascade. D’un commun accord ils décidèrent que leurs noces auraient lieu ici. Il n’y avait plus qu’à fixer la date de la cérémonie.
Puis la permission de Loufi prit fin, et une nouvelle fois le couple du se séparer.

Très beau style ^^

Ca passe un peu vite, au début, je pense. Personnellement, j'aurais mis deux-trois ptis trucs pour montrer la personnalité d'Elveria.
Très bien, sinon

Tu as raison Ridza, très bonne remarque.
Je serais prête à développer les aventures qu'ils vivent également, mais j'avais peur qu'une méga tartine ne rebute les lecteurs....
Alors j'ai fait cours

A vous de me dire si je dois développer ou pas....

Elveria serait tu un peu beaucoup romantique ? xD ( romantique perverse en plus^^)

Disons que je me permets dans le jeu des choses que je ne ferais pas IRL, comme les pluies de pétales de rose, les nuits à la belle étoile en amoureux et les mariages...
Je trouve ça très chou, mais c'est plus drôle IG que IRL selon moi (et ça coute moins de sous ^^)

Je suis pas assez conventionnelle pour rentrer dans un moule pareil en vrai. Alors je m'en amuse dans WOW

J'adore j'adore j'adore j'adore !!! <3

Vivement la suite

Après des mois rythmés par les séparations et les navettes entre les deux continents Elveria et Loufi gardaient espoir : la guerre semblait s’être tempérée. L’hiver précoce forçait déjà la Horde et l’Alliance à retrancher le gros de leur troupe vers les Capitales tout en installant des campements sûrs, pour les soldats en charge de maintenir un front stable.
Grâce à son investissement, son courage et surtout son mariage futur, Loufi eut l’autorisation de partir rapidement pour les Royaumes de l’Est pour tout l’hiver. Le jeune couple avait décidé de mettre à profit la saison froide pour préparer le mariage afin que la cérémonie puisse se dérouler avant le départ de Loufi au printemps. D’après Elveria, herboriste de talent, la côte de strangleronce serait particulière fleurie au moment du redoux, ce qui embellirait encore davantage le site des noces.
En quelques semaines tout était prêt pour le mariage : le prêtre était trouvé, le costume de Loufi et la robe de Elveria étaient commandés, la liste des invités était faite. Les futurs mariés avaient encore quelques mois devant eux et décidèrent de partir en voyage ensemble, comme ils aimaient tant le faire. L’idée leur vint alors d’aller retrouver Bybidee, chez elle en Dun Morogh, pour lui demander de vive voix d’être la demoiselle d’honneur de Elveria. L’occasion était trop belle, d’autant que malgré le froid, le beau temps était au rendez-vous. Après quelques dernières lettres et recommandations au traiteur ils prirent la route sur le dos de leurs sabres de la nuit.


Ils ne rencontrèrent pas beaucoup de monde sur les routes : les voyageurs n’osaient s’aventurer dehors avec la neige et toutes les créatures hostiles étaient occupées à se protéger du froid elles aussi. Ils parvinrent donc très rapidement aux Carmines sans encombres et après une halte d’un jour ils continuèrent leur chemin vers le nord.
Elveria était ravie de profiter de ces instants avec son futur mari. Cela faisait tellement longtemps qu’ils n’avaient pu se permettre de prendre du temps pour eux, se retrouver et partager des instants simples de la vie : un bon repas en tête à tête autour d’un feu de camp, dormir sous la tente emmitouflés sous leur duvet et serrés l’un contre l’autre. Elle rayonnait de bonheur et d’amour pour celui qu’elle considérait déjà comme son époux, même si les vœux n’avaient pas encore été prononcés officiellement.
Loufi quant à lui ne cessait de couver du regard son « ange » comme il l’appelait. Ce petit bout de femme avait complètement chamboulé sa vie. Elle était toujours en activité, bouillonnait de vie, fourmillait d’idées. Elle lui en donnait parfois le vertige. Pour cela ils se complétaient parfaitement : lui était Druide, la sagesse et le calme incarné, alors qu’elle était une Guerrière, une battante toujours prête à partir pour l’aventure, un véritable tourbillon. Oui songea-t-il dans un sourire, ils se complétaient parfaitement. Il se sentait prêt à tout pour elle pour la protéger la choyer. Il pouvait donner sa vie pour elle.


Ils arrivaient enfin aux frontières nord des Carmines, dans les étroites gorges qui les mèneraient un peu plus profondément en territoire hostile. Mais le jeune couple savait qu’il n’y avait pas grand-chose à craindre là bas en plein hiver.
Le paysage était vide de toute trace de vie et le silence le plus total y régnait. Cela ne changeait guère du reste de leur périple et pourtant Elveria sut que quelque chose n’allait pas. Leurs montures s’agitaient et surtout le visage de Loufi s’était brusquement figé, en alerte. Son rapport spécial avec la nature, en tant que Druide, lui avait permis de développer ses facultés de perception et Elveria avait appris à se fier au jugement de son mari. Lentement elle tira son épée de son fourreau et attendit les conclusions de Loufi. Ce dernier était extrêmement concentré. Il parvenait à déceler que quelque chose n’allait pas, mais il n’arrivait pas à comprendre ce qu’il se passait. Soudain dans un flash son esprit vit ce qu’il s’était déroulé ici.

Des créatures étaient restées depuis le début de l’hiver dans ces gorges. Elles avaient du être surprises par la neige qui était arrivée plus tôt que de coutume. Pour survivre elles avaient mis à sac toute la vallée, mangeant tout ce qu’elles y trouvaient, puisant dans tout ce qui portait la vie. Elles avaient du trouver refuge dans une grotte quelconque pour ne pas mourir de froid. Mais à l’heure actuelle elles devaient mourir de faim, ces terrains n’offrant que peu de végétation et de gibier.
Mais quelque chose intriguait encore Loufi : qui étaient ces créatures ? Voyant que Elveria l’interrogeait du regard, il lui murmura : « Chérie, des créatures vivent ici. Mais je n’arrive pas à voir qui elles sont. En tous les cas elles doivent être affamées. Soyons prudents. On continue en silence et … ». Sa phrase reste inachevée. Soudain, la vallée s’était mise à gronder. Loufi leva les yeux vers le sommet des gorges et comprit que la Horde chargeait.

La suite j'en peux pluuuuuuus ^^

(j'suis devenue une fan hystérique )

mdr

Cet aprem, au pire ce soir je pense ^^
En tous cas merci, t'es encourageante

La classe, le dernier passage ^^
Pleins de belles descriptions, pis... j'aime le moment d'attente d'une bataille :p

Baaassstoooonnnnn !
Vraiment sympa à lire. Mais je trouve Elveria un peu trop sentimentale. Il ne faut pas oublié qu'elle est guerriére.
Let's See !

... et qu'elle aime cueillir des fleurs ^^

Roh Schlag, un peu d'amour dans ce monde de brutes !

La suite ,La suite !!!!!!

C'est génial moi aussi je suis fan t'es écrivain IRL ou quoi?

Et voilà la fin de cette aventure :



Un détachement des Hordeux avait été pris au piège dans les montagnes des Carmines aux premières chutes de neige. Trop peu nombreux pour se permettre d’organiser un raid sur Comté de l’Or et ainsi s’en emparer pour l’hiver, ils s’étaient retranchés dans les montagnes espérant survivre jusqu’au printemps. Heureusement pour eux ils avaient pu faire quelques réserves de nourritures tuant les animaux sauvages avant qu’ils n’aillent hiberner. Grâce au froid leurs vivres ne pourrissaient pas trop vite et ils avaient même pu tenir un certain temps. Hélas au bout de quelques semaines ils se retrouvèrent à nouveau sans rien avoir à manger. A ce rythme là les soldats avaient très rapidement perdu le moral et étaient devenus de plus en plus durs à discipliner. Certains grattaient la neige et la terre à la recherche de racines comestibles à manger, d’autres s’étaient même entretués et avaient dévoré leurs propres congénères. L’instinct de survie était désormais le plus fort et finirait par avoir raison de leurs esprits à tous.

Leur effectif diminuait petit à petit, que ce soit des conséquences de la famine, du froid, ou des meurtres. Ils avaient tous perdus espoir lorsqu’un vigile arriva au pas de course dans la grotte et annonça : « Deux voyageurs ! Y’a deux voyageurs ! Avec de grosses montures ! Y’a de quoi manger avec ça !!! » Les Hordeux ne se le firent pas dire deux fois. Dans le désordre le plus complet ils prirent leurs armes, leurs armures et se mirent à courir vers la vallée et le festin promis. Cette perspective de chair fraîche acheva la dernière étincelle d’humanité des soldats. Ils étaient devenus une meute affamée. La folie avait désormais atteint son paroxysme : certains commencèrent à se battre en chemin et moururent par l’épée de leurs camarades, d’autres furent tout simplement écrasés, piétinés par cette horde avide de remplir enfin son estomac. Ce raz de marée complètement fou et désorganisé dévala les pentes de la gorge en poussant des hurlements sauvages, n’ayant plus à l’esprit qu’une seule chose : MANGER !

Loufi et Elveria échangèrent un regard horrifié. Ils se trouvaient dans un goulot d’étranglement, en face d’une charge massive de Hordeux terrifiants. Leur seul espoir était de tailler dans la masse à coup d’épée afin de forcer le passage et s’enfuir. Les autres étaient trop nombreux et paraissaient complètement fous. A deux ils ne pouvaient espérer s’en sortir vivants. Ils dégainèrent leurs épées et lancèrent leur monture vers leurs ennemis.

Très vite ils furent submergés par le nombre. Les attaques pleuvaient de toute part. Elveria et Loufi encaissaient et rendaient coup pour coup. Ils s’efforçaient de trancher les gorges le plus rapidement, de casser les bras des assaillants, d’assommer autant de personnes que possible. Loufi lançait des sorts, tentant de protéger ainsi leurs deux vies. Mais il savait qu’il ne pourrait pas tenir indéfiniment. Elveria ne cessait de jouer de son épée, parant, réattaquant, tuant à en avoir mal aux bras. Mais elle ignorait la douleur. Elle devait se battre pour sauver Loufi. Elle devait gagner parce que dans quelques semaines ils devaient se marier. Elle était entrée dans un état de transe, ne gardant à l’esprit que le fait de sortir tous les deux vivants de cette bataille.
Puis elle aperçut enfin un échappatoire : un éboulis à quelques pas. Avec un peu de chance cela leur permettrait de se frayer un passage jusqu’aux parois des gorges, de les escalader et de s’enfuir par les hauteurs. Tant pis pour les montures, si ces créatures étaient aussi affamées qu’elles en avaient l’air cela devrait les distraire un moment, permettant ainsi à Loufi et Elveria de prendre de l’avance sur leurs poursuivants éventuels. Elveria se tourna vers Loufi et cria « Suis moi ! ». Puis elle se jeta aussitôt contre les derniers Hordeux l’empêchant d’atteindre l’amas rocheux et se hissa rapidement au dessus des premières pierres, pendant que Loufi se chargeait de la couvrir en lançant des sorts à leurs ennemis. Arrivée quelques mètres plus haut elle fit volte face, sortit son fusil et tira sur toutes les personnes tentant d’attaquer son aimé. Loufi comprit immédiatement qu’il était temps pour lui de fuir également. Les premiers Hordeux se jetaient déjà avec avidité sur les montures abandonnées.

Mais le répit fut de courte durée. Déjà des Hordeux tentaient de les rejoindre. Elveria et Loufi coururent aussi vite que possible sur le terrain accidenté, sautant par-dessus les rochers, évitant les trous. La paroi n’était plus très loin, mais ils n’avaient pas beaucoup d’avance sur leurs ennemis. Malgré leurs efforts, ils ne parvenaient pas à distancer les Hordeux. Il semblait même à Loufi qu’ils étaient en train de se faire rattraper. Il pressa Elveria d’accélérer.

Ils arrivaient au pied de la falaise. S’ils tenaient bon, ils pourraient s’en sortir. Elveria avait le regard porté vers la paroi, à la recherche d’un passage vers les hauteurs, quand tout à coup elle sentit le sol se dérober sous ses pieds. Elle hurla. Heureusement Loufi eut le réflexe de lui attraper fermement le bras et la tira contre lui. Elveria avait le souffle coupé et ne comprenait pas ce qu’il s’était passé. C’est alors que son regard tomba sur le sol et qu’elle vit la crevasse dans laquelle elle avait failli tomber. Elle était très large, semblait ne pas avoir de fond… et elle était le dernier obstacle les séparant de la paroi rocheuse à escalader. Mais cet obstacle était bien trop grand pour pouvoir le franchir.
La guerrière regarda son mari, dans l’espoir qu’il trouve une solution. Loufi semblait très concentré et elle pouvait entendre la harde arrivée à toute vitesse sur eux. Soudain, des racines surgirent du sol et traversèrent le fossé, formant une étroite passerelle au dessus du vide. Loufi fit signe à sa femme de traverser, pendant qu’il jetait à nouveau des sorts sur les premières créatures qui arrivaient. Elveria traversa en courant, arrivée de l’autre côté elle se tourna, pour s’apercevoir que Loufi était sur ses talons et la suivait.

Elle allait commencer à escalader la falaise quand des flèches jaillirent vers eux. Loufi eut juste le temps de jeter un sort et de faire bouclier avec son corps, protégeant ainsi la jeune femme. Les Hordeux avaient malheureusement trouvé l’arc et les flèches de l’Elfe parmi le matériel abandonné sur les montures.
Elveria regarda son mari qui lui fit signe de continuer et elle escalada. Entourée du sort du Druide les flèches ne faisaient que rebondirent sur elle. La guerrière n’entendait que son souffle, le bruit des flèches et le cri des Hordeux. Elle s’agrippait de toutes les forces qui lui restaient aux pierres de la paroi. Tout son corps lui faisait mal, ses doigts étaient déjà en sang, mais elle avançait, cherchant des prises, posant ses pieds sur des endroits qu’elle espérait stable. Arrivée en haut, en âge et épuisée, elle se retourna pour aider son époux à gravir les derniers mètres. Elle attrapa sa main et le tira, hissa de toutes ses forces. Loufi s’écroula, face contre terre, le dos criblé de flèches et dégoulinant de sang.
Elveria ne comprenait pas. Elle regardait affolée le sang fuir le corps de l’homme qu’elle chérissait le plus au monde. Elle lui caressa le visage en l’appelant, inquiète de savoir s’il respirait encore. Il poussa un grognement et tourna lentement sa tête vers elle. Il était pâle à faire peur. Il articula : « Elveria chérie… je suis désolé. Je n’avais plus assez de mana pour nous protéger tous les deux ». Le cœur de la jeune femme fit un bond dans sa poitrine en apprenant ce qu’il venait de se passer : son fou d’homme avait donné sa vie pour elle. Les larmes lui montaient déjà aux yeux, mais elle ravala son sanglot et lui dit : « Mais enfin, qu’est ce qu’il t’as pris ?
- Tu dois vivre Elveria. Je ne pouvais pas te laisser mourir comme ça…
- Et toi ? Qui va te sauver toi ?
- Je pense que pour moi c’est trop tard. Je suis désolé… »
Il toussa et cracha du sang. Tous deux savaient ce que cela signifiait : ses poumons étaient perforés et se remplissaient de sang, l’étouffant petit à petit. Il avait déjà du mal à respirer. Loufi reprit d’une voix rauque : « J’aurais tant aimé passer ma vie avec toi ma douce Elveria. Je suis désolé. Je t’aime plus que tout. Maintenant va, et promet moi de vivre la plus belle vie qu’il soit et je mourrais heureux. » Un mince filet de sang commençait maintenant à couler de sa bouche. Elveria regarda son mari droit dans les yeux : « Je t’aime Loufi, jamais personne ne te remplacera ». Et elle berça le corps mourant de son aimé.


Lorsqu’elle se réveilla il faisait nuit et le froid était mordant. Elle regarda le visage de Loufi. Il avait les yeux fermés. On aurait dit qu’il dormait. Mais elle savait qu’il était mort depuis plusieurs heures. Elle l’avait veillé jusqu’à son dernier souffle, puis, épuisée par le combat et le chagrin, elle s’était endormie.
Elle se leva et entreprit de cacher le cadavre. Aux beaux jours elle reviendrait le chercher et lui offrirait des funérailles. Elle le recouvra de pierres et de branchages, puis rajouta de la neige par-dessus. Ces mains étaient engourdies par le froid mais elle ne ressentait plus rien. Elle était une coquille vide. Vide de son amour, vide de toute énergie. Les automatismes de sa vie de guerrière errante avaient pris le dessus, mais elle ne se rendait pas compte de ce qu’il venait de se passer.
Loufi était mort. MORT. Et cela elle ne pourrait jamais le pardonner.





PS : IRL le joueur incarnant Loufi, alias Pierre, a décidé d'arrêter de jouer à WOW. Je tiens à le remercier pour les fabuleux moments passés IG et espère qu'il y en aura plein IRL. Et oui, il habite pas loin de chez moi ! Mais rassurez vous, pas de mariage de prévu entre Pierre et moi ^^
Donc voilà, j'étais dans l'obligation de créer une histoire expliquant pourquoi Elveria allait se retrouver célibataire. Mais je dois avouer que j'ai pris beaucoup de plaisir à ce petit jeu. Qui sait, peut être que je recommencerais bientôt ^^
Si vous le voulez (et si ça rentre) je peux éditer le 1er post, histoire d'avoir tout l'histoire d'un coup. Je sais pas si y'a un nombre maximum de caractères dans les posts....
En tous cas, merci de votre lecture et de vos commentaires !

La fin est tres triste ^^"

Sinon j'aime vraiment beaucoup ton histoire .

L'histoire est vraiment génial malgrès qu'elle soit triste(je suis sur que tu avait prévut autrechose avant qu'il n'ait pris cette décision(se qui est dommage je l'ait vut une fois et il est génial^^)

Enfin je te félicite il en faut un talent pour aussi bien adapté ton histoire au événements de se genre j'aurait put le faire aussi mais largement moins constructif moins bien et surtout avec beaucoup plus de temps frachement je trouve que tu as un véritable talent d'écriture

PS:t'as pas répondut tu es écrivain IRl ou quoi lol?

QOUUUUAAAA tu te maries pas ?

En tous cas bien belle histoire.

Aaarf...

Très beau, en tout cas...
Un peu classique, mais on te pardonne parce que c'est vraiment très bien écrit

Tu sais avec qui je te verrait bien te marier ^^

J'arrivais pas à trouver comment il devait mourir... Au final j'ai opté pour le plus tragique ^^

Et Vlame c'est la 1ère fois que j'écris


Merci à tous en tous cas

C'est sur que mourir criblé de fléche, c'est plus jolie qu'être étouffer par son édredon^^

Sinon Dame Elveria va t'elle retrouvé l'amuuuur ?